Recrutement et discriminations ?

Au coeur des entretiens de recrutement, il est souvent relevé des propos stéréotypés. Une récente étude montre que le rendez-vous d'embauche peut être porteur de discriminations.

Recrutement et discriminations ?

L'Ifop pour MétéoJob a effectué auprès de 4.000 salariés (f/h) de plus de 18 ans, une étude sur les points de discriminations à l'embauche. Celle-ci est récente (avril 2021) et s'est déroulée en France. Le Média Parlons RH a analysé les différents volets qui caractérisent les diverses approches discriminatoires.  L'article complet (1).

Pour vous, Mixity a relevé quelques points forts de ces différentes données :

De façon générale, trois items sont concernés de façon importante :

  • l'origine,
  • le milieu social
  • et la religion. Cette dernière est un vrai sujet de différenciation. A titre d'exemple, 19% de catholiques, 21% de protestants et 52% de mulsumans disent avoir été discriminés pendant l'entretien d'embauche.

On peut ajouter en points saillants :

  • 9% pour l'origine géographique.
  • 9% prénom et nom de famille.
  • 8% l'accent.
  • 7% pour les origines éthniques et/ou culturelles.
  • Appartenir à un syndicat et/ou à un parti politique peut être aussi défavorisant pour le candidat (f/h).

Focus sur les femmes

. Lors de l'entretien d'embauche, en 2001, ce sont 7% de femmes qui déclaraient avoir fait l'objet de propos déplacés ou désobligeants sur leur genre, statut parental, conjugal ou projet de grossesse. En 2021, elles sont 19%.

A titre d'exemple, lors de ces rendez-vous consistant à recruter, des questions touchant la sphère privée sont posées. Elles ne sont pas liées, de près ou de loin, à des compétences spécifiques ou aux expériences professionnelles, ni même au parcours de la candidate. Exemple :

  • "Avez-vous des enfants ?
  • Comptez-vous avoir prochainement un nouvel enfant ?"

Après leur entretien, 1 femme sur 5 a le sentiment de ne pas être à égalité de chances, par rapport aux hommes, dans le processus de la décision finale pour une éventuelle embauche.

A titre d'exemple : il est possible de consulter l'empreinte d'Axa France dont la politique en matière d'égalité femmes / hommes est avec des dispositifs complémentairs d'une grande efficacité. C'est déjà la seconde année que l'assureur fait confiance à Mixity pour l'évalutation de ses actions sur l'ensemble des items de la diversité : ICI

L'âge

. C'est un point qui compte particulièrement pour les personnes chargées de recrutement.

C'est aux deux extrémités spécifiquement que sont révélées les discriminations.

La notion de "trop..." (sous-entendu "jeune" / "vieux") apporte du dénigrement pour leur jeunesse (17%), et pour l'âge avancé comme les 50-59 ans (11%).

Le handicap

photo Sigmund

. 27% des personnes interrogées précisent avoir entendu des propos inappropriés.

Et si le handicap est réel ou supposé, cela atteint les 6%.

On remarque pour le profil des personnes discriminantes concernées,  il s'agit de :
  • de futurs responsables hiérarchiques pour 33%
  • de responsables de ressources humaines pour 35%

. A noter que les discriminations, par exemple lors de ces entretiens, sont passibles de sanctions tant pour les personnes morales que pour les personnes physiques.

Handicap : une politique active portée sur la totale inclusion donne des résultats remarquables. La Caisse d'Epargne du Loire-Centre obtient un score de 90% sur ce volet. A découvrir les indicateurs : ICI

A regarder : #Inclusion

. Mixity vous partage, ici, les résultats de son étude sur la mesure, réalisée auprès d'une centaine d'entreprises, sur la diversité et l'inclusion concernant les tendances 2021. Avec des témoignages de bonnes pratiques ; à télécharger : ici

. Mixity vous invite à découvrir l'article sur le recrutement : Comment éviter de recruter des clones dans votre entreprise ?

. Nous contacter : ici

(1) l'article complet de Parlons RH : Discriminations à l’embauche : toujours aussi présentes en 2021

Photo via https://unsplash.com - Anna Oliinyk - Sigmund